Vous avez décidé de prendre du recul face aux émotions qui vous envahissent?

La pratique de la méditation de pleine conscience peut vous aider, voici comment

1. Identifiez les maux du pilote automatique !

Le pilotage automatique est une formule générique qui désigne un ensemble de réactions et de comportements qui guide nos vies au quotidien.

Dans certains cas, cette sensation de déséquilibre peut aller jusqu’à une sensation de ne plus vivre sa vie.

« J’avais l’impression, juste avant mon burnout de vivre ma vie de l’extérieur, je devenais un automate. »

Pour d’autres, ce pilotage automatique se traduit surtout par une suractivité émotionnelle par rapport aux situations du quotidien.

« Je me sens toujours stressé, la situation de famille est telle, que je suis toujours préoccupée. »

Parfois, ce pilotage automatique nous fait vivre une sensation de perte de sens. En fait, c’est sans doute le contraire, la perte de sens fait qu’on ne vit pas vraiment nos vies et cela nous fragilise.

« J’aime mon travail, mais il m’arrive de plus en plus souvent de ne plus comprendre pourquoi je le fais! »

2. Prenez du recul en acceptant la situation

La pleine conscience nous invite à prendre à la fois du recul, mais cet espace n’est pas une fuite, il est une manière au contraire d’acquérir une aptitude d’acceptation.

Cela semble paradoxal et peut faire peur. Pourtant cette méthode se révèle profondément résiliente.

3. Entraînez-vous avec des exercices simples

Habituer le corps à plus de présence

D’abord, le recul est rendu possible en s’entraînant à des exercices qui nous permettent d’habituer notre corps avec plus de présence et au delà de toute forme de jugement.

Le corps est fondamentalement ce qui nous relie au moment présent.

Le corps est plus lent que l’esprit, et il nous permet donc de ralentir le bruit mental. Le corps respire, et la conscience du souffle est un autre moyen de réguler l’attention pour ce recentrer sur le présent. 

Habituer l’attention au moment présent

Prendre conscience de l’instant présent permet de créer une brèche et de prendre du recul dans les habitudes mentales, dans les réactions. Même si elle n’est encore que partielle, même si elle ne dure pas longtemps, l’expérience du moment présent est fondatrice pour beaucoup de pratiquants.

Cette brèche permet de nous relier plus consciemment avec les différents aspects de notre expérience. 

Se relier avec les différents aspects de notre expérience signifie que grâce à notre stabilité nous prenons du recul, il y a une forme de détachement, d’ouverture là où il y avait une simple réaction automatique. Cette ouverture nous aide à être plus conscient des sensations, des émotions, des pensées. C’est cela qu’on appelle l’acceptation.

Gary Schwartz, a été un des premiers psychologues à étudier la manière dont pouvait fonctionner la pleine conscience. Il décrit ce processus d’ouverture en quatre étapes : s’arrêter, observer, explorer, auto libérer.

S’arrêter

S’arrêter, c’est le moment où on reprend le cours du temps, on demeure en conscience dans ce qui se passe, là maintenant. La difficulté de cette étape est de l’avoir en mémoire, c’est pour cela qu’on parle de mindfulness. C’est la capacité de se souvenir de prendre du recul dans l’histoire que nous vivons.

Le corps est notre meilleur allié pour cela, c’est pour cela que dans les programmes de pleine conscience, il est important de pratiquer les mouvements en conscience comme le yoga, la marche consciente.

Observer

Observer, c’est générer une posture d’observateur non-jugeant et de simplement noter ce qui se passe en nous à partir de cette distance. Nous avons la capacité de prendre conscience de nous-même, il est déjà prouvé que cette aptitude, quand elle ne s’associe pas à des autocritiques ou des injonctions, a un effet pacifiant sur le mental et les émotions. Nous parlons alors d’une attitude non-jugeante envers nous-même au moment de l’entrainement à la pleine conscience.

Explorer

Explorer, c’est le moment où, à travers la méditation, nous avons une opportunité de rentrer en contact avec la manière dont changent ou évoluent les sensations, les pensées, les émotions, dont souvent nous aurions envie de nous débarrasser. On peut avoir envie de se débarrasser de l’angoisse, mais il est plus facile de se mettre en contact avec la sensation de l’angoisse. L’émotion de l’angoisse n’est pas agréable, mais on peut observer le mouvement des pensées de l’angoisse dans le temps. Les pensées changent, c’est leur nature d’être en mouvement. Les émotions apparaissent toujours en dépendance avec un ressenti physique et des pensées, même si nous ne nous en apercevons pas. Les ressentis changent moment après moment. En se familiarisant avec ce changement, avec les différents aspects des ressentis physiques, mentaux, nos états désagréables sont moins prégnants, et on est plus sensibles aux sensations agréables.

Quand les états mentaux s’auto-libèrent

Gary Zschwartz nous invite à une autre étape qui est celle de « l’auto-libération ». Ce terme désigne l’aptitude de la pleine conscience à nous rendre moins identifié à nos pensées, à nos idées et à développer des stratégies face à la souffrance. Nous avons une aptitude à être libre, même au cœur d’état physiques ou mentaux difficiles. Cela nous permet de trouver de manière créative et bienveillante des attitudes plus en lien avec notre santé et ce qui fait sens pour nous: revenir au souffle quand la colère prend tout l’espace, élargir notre attention aux sens quand les douleurs reviennent, se relier à ce qui nous anime profondément quand le quotidien nous submerge. La pleine conscience nous donne la liberté de choisir la manière dont nous vivons les choses.

4. Pratiquez

Dans cette espace, que faire ?

D’une certaine manière, nous ne sommes pas tiré d’affaire, comme le dit le proverbe: « la nature a horreur du vide ». Cet espace de liberté peut facilement se remplir d’autres préoccupations, d’autres chose à faire.

Comme il est nécessaire d’entretenir un jardin, il est également nécessaire d’entretenir une pratique pour prendre soin de notre espace intérieur. Les exercices audio, ou bien en pratiquant par nous même régulièrement, même de cours moment nourrit et cultive cet espace intérieur gagné lors des programmes de pleine conscience.

5. Donnez une intention à votre pratique

Il existe également des attitudes qui nous permettent de prendre soin de cet espace intérieur : le non jugement, la patience, le non-effort, le lâcher prise, l’esprit du débutant, l’acceptation. Mais également la compassion, la gratitude, et l’amour dans le sens de bienveillance.

Un autre point qui nous permet d’assurer une forme d’efficacité dans notre pratique est de clarifier notre intention. Il s’agit de donner des yeux à ces méthodes afin de voir dans quelles parties de nos vies et pour quelle raisons nous les utilisons.

Par exemple, on souhaite pratiquer pour son bien-être, mais souvent ce bien être implique une manière d’être avec les autres, un manière d’entretenir son corps, de rentrer en relation avec les autres. C’est de cela que nous parlons quand évoquons « l’intention ».

6. Commencez votre pratique en essayant une méditation guidée

Installez-vous au calme, prenez un moment pour vous et découvrez les bénéfices de la méditation.

Et si vous testiez une méditation guidée dès à présent?

Découvrez une méditation enregistrée pour vous permettre de pratiquer la méditation chez vous et de découvrir la pleine conscience.

Ils témoignent sur leur parcours

Je te remercie pour la qualité de cette formation, si enrichissante , nous ayant donné quantité d’ outils pour pratiquer et progresser. A moi de maintenir le rythme…

Marie-ClaireProgramme MBSR 2020

J’ai observé en seulement 7 séances une nette progression à cet accès « plus direct » de confort de vie: concentration, Bienveillance plus exacerbée, présence au monde et à autrui plus immédiate

CorinneFormation MBSR janvier 2019

Je suis beaucoup plus détendue, beaucoup plus sereine. J’ai appris à écouter mon corps, à me faire confiance. Je me sens plus forte, je stimule la vie qui est en moi.

FrançoiseMBSR pour les personnes atteintes de maladies graves et évolutives 2012
Euthymia, centre d’enseignements de méditation et de formation est relié à
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