Les points clé de la pleine conscience: se détacher ou se relier!

Quand on ne sait plus à quoi se relier ni de quoi se détacher

La méditation nous invite souvent à « se détacher ou se relier ». On recherche le détachement de ce qui nous menace et nous colle, comme l’angoisse, les mauvais souvenirs, les relations toxiques, etc. On se détache de son passé, des situations sur lesquelles on n’a pas d’emprise.

Mais le détachement peut nous donner une impression de solitude et d’isolement, un peu comme une statue au fond du parc, détachée de tout y compris d’elle-même!

Alors on se relie: à soi, à son « meilleur potentiel », aux autres. Avec le temps, on en ressort avec une forme d’incertitude sur la question.

Ce programme permet d’explorer cette dualité et d’y trouver une réponse intérieure.

Trouver une réponse dans la conscience de soi

La raison de l’incertitude entre détachement et reconnexion est simple: quand les traditions contemplatives évoquent le détachement, il s’agit d’un acte radical vis à vis de soi-même. C’est le dépouillement intérieur qui rend l’expérience de connexion possible. On retrouve cela dans les écrits bouddhiques, stoïciens et chrétiens (par exemple chez Maitre Eckart dans son opus, Du détachement).

Mais nous ne sommes pas des mystiques, nous sommes, pour la plupart d’entre nous, engagés dans le quotidien. Alors, ces notions peuvent-elles réellement nous aider au-delà d’un développement personnel ou thérapeutique ? J’en suis certain et voilà pourquoi:

Ce programme est un moyen d’aller à la source de ce qui s’attache et se relie : soi-même. D’abord, il est nécessaire de se relier  à un cadre sécurisant, sa richesse intérieure: notre aptitude à s’apaiser, à discerner, à apprécier, à revenir au corps pour réguler nos émotions, au moins un tant soi peu. Puis dans un second temps, le programme nous conduit à la conscience de soi-même: ce qui veut contrôler, ce qui a peur de ne pas contrôler, ce qui cherche à être en sécurité, ce qui a peur d’être en insécurité…

Cet égo nous invite à contrôler notre existence, à prendre en compte ce qui lui manque, à posséder ou à rejeter. Il aime parfois dominer ou se complait à être dominé (La servitude volontaire, Étienne de la Boétie).

Gagner en discernement et en liberté intérieure

En explorant à l’aide de la méditation ces grands pilier du soi, nous découvrons paradoxalement un potentiel de sagesse. En effet, on pourrait parler d’une sagesse universelle. De la même manière qu’on observe partout dans l’humanité les dégâts de l’égoïsme, on peut observer qu’en s’explorant en conscience, on trouve souvent en soi les grands ressorts de l’égoïsme : la peur de manquer, la volonté de contrôle, la recherche d’un ascendant…

On acquiert de l’empathie, de la patience, une plus grande connexion aux autres et de la liberté intérieure. Il nous faut pour ce voyage un état mental confiant qui sache s’apaiser : dans le bouddhisme, on associe ces états d’esprit à un type de pratique nommé samatha. L’exploration du soi est appelé la « vision intérieure »,  c’est un regard sur soi et le monde qui tend à dissiper les craintes et les attentes, et donne plus de clarté et d’énergie pour agir et créer.

Le déroulé des séances

Chaque séance comporte des pratiques méditatives, un aspect théorique, des phases d’échanges d’expérience entre les participants et avec l’enseignant et des retours d’expérience.

Programme

  • Séance 1: Cultiver la quiétude et la confiance à partir de son expérience de pleine conscience
  • Séance 2: Rentrer en contact avec la soif ou le manque.
  • Séance 3: Se libérer du trop !
  • Séance 4: La volonté de contrôle ou le lâcher prise ?
  • Séance 5: le rapport du soi avec le pouvoir & conclusion de la formation

Après chaque séance seront remis aux participants les audios et un résumé écrit de la séances ainsi que les vidéos des aspects théoriques.

Pour vous inscrire, rdv sur la description du programme dans le cadre de la formation continue

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