Écrit par Stéphane Offort, 05.11.2025
La pleine conscience est devenue « mainstream » ces dernières années. Avec la notoriété vient son lot d’effets, plus ou moins agréables.
L’un d’eux me frappe particulièrement : nous réduisons la méditation pleine conscience à une approche utilitaire de notre existence.
Quand le corps et la respiration deviennent utilitaires.
Cette mentalité se retrouve aussi dans certaines pratiques de yoga, de breathwork et autres techniques alliant attention, corps et respiration. Nous tombons dans une vision dualiste corps/esprit, alors même que nous prétendons faire le contraire.
Peut-être qu’en lisant ces lignes, vous ressentez un désaccord. Peut-être que quelques tensions mentales et physiques sont apparues.
Votre respiration a changé.
Donnez-moi 3 minutes pour vous l’expliquer.
Si je vous invite maintenant à prendre une respiration en pleine conscience, que faites-vous ?
Vous portez votre attention sur la respiration.
C’est un mouvement physiologique qui vous permet d’ancrer votre attention. Mission réussie.
Mais posez-vous cette question : la respiration est-elle un outil pour l’attention… ou l’attention me permet-elle de redécouvrir la véritable valeur de la respiration ?
Respirer, c’est vivre.
Sans elle, nous ne sommes rien.
Depuis notre naissance, jour et nuit, nous respirons — sans même en avoir conscience. Bien sûr, certaines circonstances peuvent contrarier ce mouvement naturel (je le sais d’expérience, ancien asthmatique).
Maintenant, je vous invite à faire autrement.
Inspirez et expirez.
Non pas en vous concentrant sur la respiration, mais en appréciant le fait même de respirer. Le mouvement du vivant. Cette appréciation profonde de ce moment vital.
La respiration n’est plus un outil. C’est votre ancrage dans le vivant — dans la préciosité de chaque inspiration, chaque expiration. Chacune devient source de joie. D’instants presque magiques. D’instants de vie.
Beaucoup de cultures traditionnelles ont compris l’importance de cette approche pour donner à l’être humain toute sa richesse.
Et si nous méditions autrement ?
Et si nous approchions chaque aspect de notre existence avec cette attention ?
Le corps. Les expériences sensorielles. L’incroyable capacité créatrice du mental.
Tout avec cette appréciation naturelle d’être vivant.
Cette approche, je vous invite à l’explorer dans le programme « Richesses Intérieures ».
Redécouvrir le vivant. Trouver une autocompassion simple, évidente. Celle qui devient compassion.
Il ne s’agit pas de créer quelque chose. Au contraire : redécouvrir la puissance du vivant et cultiver un mode d’être riche et généreux.
Stéphane Offort
